samedi 21 mai 2011

Boarding to Budapest, Hungary.



Bienvenue a vous, amis voyageurs et autres rêveurs...
Après 3 pays africains, la Tunisie, et la Pologne dernièrement, nous vous proposons cette fois ci de partir à la découverte de Budapest, capitale de la Hongrie.

Considérée comme l'une des plus belles villes d'Europe et comme la « perle » du Danube, son panorama, le quartier du château de Buda, l'avenue Andrássy et le métropolitain du Millénaire figurent au Patrimoine mondial de l'UNESCO. Destination touristique importante, la ville attire plus de 20 millions de visiteurs par an.

Mardi 17 Mai 16h:
1h45 de vol avec Wizz Air à un tarif dérisoire; 60 euros l'aller-retour, et direction l'hôtel réservé pour nous par l'office du tourisme; un superbe 4*, le Palazzo Zichy hotel.

JOUR 1

18H…Le vol W6 2300 de la compagnie Wizzair se pose sur la piste de l’aéroport de Budapest (prononcez Boudapechte) Nous nous disions avec Romann, juste avant l’atterrissage, que vu d’en haut nous avions l’impression de survoler notre Lorraine….La campagne hongroise n’est pas fondamentalement différente.



18H45…La navette Wizzair réservée avec les billets nous conduit pour la modique somme de 4 euros par personne au centre ville. A partir de là, soit nous prenons un taxi soit nous marchons soit nous utilisons les transports en commun…Nous optons pour le 3e choix. A l’entrée d’une bouche de métro, nous demandons de l’aide, n’ayant aucun idée de la localisation de notre hôtel….une charmante jeune femme nous renseigne et n’hésite pas à téléphoner à son « boy friend » pour être certaine de ne pas nous envoyer dans la mauvaise direction. 2 stations de métro plus tard, ligne rouge (il y en a 3 à Budapest), nous prenons un tram. Mauvais arrêt !



Nous devons nous faire remettre dans le droit chemin. Cette fois c’est le bon et une dame trainant son cabas se propose d’être notre gps pour les derniers mètres. Pas de chance, sur les conseils de son frère au bout du fil, nous marchons dans la mauvaise direction….L’hôtel Palazzo Zichy **** n’est pas connu de tous les Budapestois.




20H45…Ouf ! Nous entrons enfin dans le superbe hall du Palazzo. Nous avons sans doute perdu du temps mais voyagé au cours de nos 2 premières heures à Budapest en métro, tram et bus, bavardé avec une demi-douzaine de hongrois et constaté qu’ils étaient prêts à prendre le temps de nous renseigner et même de nous accompagner. Imaginons la même situation à Paris ou dans d’autres grandes villes françaises !



Première soirée dans la douceur de la capitale hongroise…19 degrés…. et première dégustation, avec modération, de Palinka….le schnaps local en plus doux.



Nous avons pu deviner sur le trajet quelques édifices exceptionnels que nous découvrirons dès demain et traverser pour la première fois le Danube. Superbe !

JOUR 2



Coup de Cœur ! Une journée à la découverte de Buda et de Pest…bref ! de Budapest, rive gauche et rive droite du Danube. Avec Suzanne….Szuszanna, notre guide, nous avons en une journée vécu le programme de deux ou trois jours. Quartier du Palazzo Zichy, les halles, les rues piétonnes, les passages secrets…..les cafés restaurants , les palaces, l’opéra, la place Franz Liszt et la place des Héros, les ponts sur le Danube, le Château, les bains, le Musée de la Terreur et la Grande Synagogue …..tout cela à pied…nous avons parcouru quelques kilomètres….heureusement qu’il y avait aussi le métro….le tram et le bus.

9h–19h…10 heures de visite guidée…..Plus de 3 heures d’enregistrement, un record en une seule journée. Les chaussures s’en souviendront.

Le climat est toujours estival….près de 30 degrés au soleil.
Avec Romann, nous irons d’étonnement en étonnement. Avant les sons dans « Suivez Le Guide », voici les images….


Le Pavillon Baltard…designed by Gustave Eiffel


Les poivrons blanc et les feuilles de muguet…non ! l’ail des ours


Szuszsanna….guide happy et dynamique


Le pont…Gustave Eiffel


L’extraordinaire passage « parisien » qui mérite de trouver une nouvelle vie. Commerçes vides au rez de chaussée, appartements vides au premier étage.


Le café Gerbaud que fréquentait Sissi impératrice….incontournable pour ses pâtisseries, limonades et chocolat chaud


30 000 homeless à Budapest


Etonnante librairie café….au rez de chaussée livres et vins, au premier étage le café néo renaissance


La place Franz Liszt et ses 21 terrasses


Les bains Széchenyi… les plus célèbres


Le château de Budapest, l’église Mathias et son toit bourguignon


La Grande synagogue….2ème au hit parade mondial, restaurée grâce au hongrois Bernard Schwartz alias Tony Curtis


Le Mac Do le plus chic du monde


Le métro et ses escalators candidats au Guinness book des plus plongeants du monde


Michel Polnareff n’est pas à Los Angeles…

JOUR 3




Après notre marathon d’hier, le programme est plus cool ce jeudi. Une visite est programmée en matinée, la visite de « Terror house ». Rien à voir avec l’attraction de Wallygator, la maison de la terreur est dédiée aux heures sombres de l’histoire hongroise au cours du XXème siècle.



Le projet a paraît-il fait couler beaucoup d’encre en son temps. Il rapproche nazisme et communisme. L’occupation nazie, le parti des croix fléchées, parti politique hongrois fasciste et antisémite d’une part et le parti communiste d’autre part au pouvoir après guerre.



« Nous sommes passés de l’extrème droite à l’extrème gauche » commentait Eszter, jeune hongroise rencontrée en fin de journée.



La maison de la terreur est installé dans l’ancien quartier général des nazis puis du KGB . La visite du sous sol avec ses cellules, salles de torture et de pendaison glace le visiteur.



Midi…nous avons rendez vous avec Vincent Roussel, un lorrain de Budapest. S’il fallait trouver un lien avec Woody Allen, nous dirions « Match point » Vincent dirige les 2500 salariés du groupe Cora représenté entre autre à travers plus d’une centaine de supermarchés Match en Hongrie.



Vincent nous invite à déjeuner au Sofitel, banal vu de l’extérieur, impressionnant vu de l’intérieur….Quel hall…Une coupe de champagne, un plat sofitelo-hongrois, café macarons puis direction le supermarché Match sous le marché de Budapest.



Enregistrement avec Vincent sur le trajet, la vie d’un expat à Budapest depuis 15 ans, ayant vu la ville se transformer puis conversation au milieu des rayons….Cela ne manque pas de piment…ou de paprika.



Romann, avant de rejoindre notre prochain guest se doit absolument de prendre un grande caffé latte….curieuse idée…chez Starbucks….C’est comme ça dans chaque ville où l’enseigne américaine est présente. Avec la photo s’il vous plait….




Dernier rendez vous du jour….recueillir les témoignages de jeunes budapestiens…ou tiennes. Katy et Eszter, 25 et 24 ans. Eszter est responsable marketing et Katy boucle son mémoire. Eszter a vécu en France, Autriche et Allemagne, Katy à Houston et Rouen. Nous évoquons la vie étudiante à Budapest, leur désir de s’installer peut-être dans un autre pays européen ou plus lointain..



Dîner à oublier pour terminer…Mais il y a beaucoup de bonnes tables à Budapest…Mauvaise pioche pour nous ce soir….Heureusement que nos appétits sont avant tout culturels et historiques…



Evoquons pour terminer la beauté des jeunes femmes hongroises….Euh…..ou n’évoquons pas….



Ps : Nous n’avons pas croisé aujourd’hui Michel Polnareff….

JOUR 4

C’est encore une belle journée et ces 3 jours à Budapest auront été estivaux.



Réveil programmé à 8 heures…9 h 30 premier rendez vous à l’ambassade de France, tout près de la place des Héros , qui abrite également le consulat….et c’est avec le consul que nous avons rendez vous. Damien LABAN nous accueille dans son bureau pour un enregistrement informel sur la mission du consulat, la gestion des français vivant en Hongrie, parfois même quelques fêtards à récupérer au poste ainsi que le rapatriement en France, c’est tendance paraît il, de quelques francofous égarés au fin fond de la Hongrie. Damien vit ses derniers mois à Budapest avant sa prochaine mission à Tel-Aviv.



C’est sur la jolie terrasse du restaurant Robinson, en bordure d’un étang, que nous avons donné rendez-vous au père PAPP.



Un pêtre dont le nom de famille est PAPP… son destin était tracé. Certes la signification est différente en Hongrie. Il a la charge de la communauté francophone de Budapest autour du lycée Français. Nous évoquons ses années d’homme de radio, de la situation de l’église catholique durant la période communiste, du cardinal Mindszenty, opposant farouche au régime, et de son quotidien entre la paroisse et la communauté francophone. Homme charmant au regard bleu transparent, une douceur et une joie de vivre se dégage du père Papp.



Homme très occupé, il ne nous accompagnera pas pour le déjeuner. Inutile de chercher meilleur endroit, nous décidons de profiter de ce panorama magnifique, noyé de soleil et lieu idéal de villégiature pour canards et pigeons.


Une salade César plus tard, succulente d’ailleurs, l’heure est à la digestion au bord des bains les plus célèbres de Budapest, Les bains Széchenyi : une façade hallucinante, architecture d’époque qui laisse imaginer les délirantes soirées du début du 20 ème siècle. Un bassin à 38 degrés, avec jeux d’échecs «inside», une piscine relativement classique, des bains intérieurs de souffre, eau bouillante et eau froide, hammam, sauna ; bref, tout ce dont notre corps a besoin…3 h de farniente au soleil ; la dolce vita hongroise…



19h, l’heure est arrivée pour Romann de vivre son premier opéra. Nous avons trouvé sur internet des places au balcon, premier rang, à un prix impossible en France : 3 euros. L’opéra fut inauguré en 1884.



Est joué ce soir Manon Lescaut de Puccini, œuvre très abordable qui ne devrait pas perturber notre débutant…Opéra en 4 actes, avec 2 entractes. S’il nous fallait donner une note, nous dirions 16/20 : voix superbes, orchestre parfait, décors…simples (mais avec une mention spéciale pour le troisième acte), jeux de lumière décevants. L’œuvre étant en italien et les sur titres en hongrois, la trame de la tragédie qui se joue se comprend aisément par le jeu des comédiens et la puissante musicale de Puccini… Romann avoue avoir pris "une claque"!



Pour notre dernier soir, nous sommes conviés à un anniversaire. A Budapest, ils sont souvent fêtés dans un bar, très rarement chez quelqu’un comme c’est plus la coutume en France. Direction donc le « Négyszaz » (le 400) : lieu prisé de la jeunesse Budapestoise, c’est une sorte de grand hangar au décor très épuré où le bar en U trône au milieu de la place.

Bières, Margharitas, Palinkas sont servis en nombre. DJ impeccable : jazz, soul, trip hop, latina, classic rock. Mélange musical hétéroclite dans un lieu « indus' » qui rappelle l’underground de certaines soirées berlinoises. "Happy people on da place !".



Après le café direction… Un "open air night dancing" dirons nous ; aux abords du Danube, de grands espaces ont été réservés afin de créer des lieux de nuit d’été loin des habitations, sans possibilité de tapages nocturnes. Nous entrons sur une immense terrasse, avec espaces couverts pour s’asseoir, fauteuils et canapés sous toit de verdure, ouvert au vent, 3 bars , le tout entourant une piste de danse simple, sans jeux de lumières mais qui ne désemplit pas. Ambiance plus que bon enfant, musique variée sans techno ni dance ! de Elvis à Shakira, de Grease à Jay Z… un vrai régal . Apres les nuits burundaises, camerounaises, nous découvrons la Budapest’s fever ; et ils savent y faire… Jusque tard, ou tôt…



Demain, décollage à 14h. La matinée sera consacrée à flâner une dernière fois dans les rues de Budapest, en quête de souvenirs ; ce sera chaussures « hand made » pour Thierry , et le classique « t-shirt/mug » pour Romann.