samedi 21 mai 2011

JOUR 4

C’est encore une belle journée et ces 3 jours à Budapest auront été estivaux.



Réveil programmé à 8 heures…9 h 30 premier rendez vous à l’ambassade de France, tout près de la place des Héros , qui abrite également le consulat….et c’est avec le consul que nous avons rendez vous. Damien LABAN nous accueille dans son bureau pour un enregistrement informel sur la mission du consulat, la gestion des français vivant en Hongrie, parfois même quelques fêtards à récupérer au poste ainsi que le rapatriement en France, c’est tendance paraît il, de quelques francofous égarés au fin fond de la Hongrie. Damien vit ses derniers mois à Budapest avant sa prochaine mission à Tel-Aviv.



C’est sur la jolie terrasse du restaurant Robinson, en bordure d’un étang, que nous avons donné rendez-vous au père PAPP.



Un pêtre dont le nom de famille est PAPP… son destin était tracé. Certes la signification est différente en Hongrie. Il a la charge de la communauté francophone de Budapest autour du lycée Français. Nous évoquons ses années d’homme de radio, de la situation de l’église catholique durant la période communiste, du cardinal Mindszenty, opposant farouche au régime, et de son quotidien entre la paroisse et la communauté francophone. Homme charmant au regard bleu transparent, une douceur et une joie de vivre se dégage du père Papp.



Homme très occupé, il ne nous accompagnera pas pour le déjeuner. Inutile de chercher meilleur endroit, nous décidons de profiter de ce panorama magnifique, noyé de soleil et lieu idéal de villégiature pour canards et pigeons.


Une salade César plus tard, succulente d’ailleurs, l’heure est à la digestion au bord des bains les plus célèbres de Budapest, Les bains Széchenyi : une façade hallucinante, architecture d’époque qui laisse imaginer les délirantes soirées du début du 20 ème siècle. Un bassin à 38 degrés, avec jeux d’échecs «inside», une piscine relativement classique, des bains intérieurs de souffre, eau bouillante et eau froide, hammam, sauna ; bref, tout ce dont notre corps a besoin…3 h de farniente au soleil ; la dolce vita hongroise…



19h, l’heure est arrivée pour Romann de vivre son premier opéra. Nous avons trouvé sur internet des places au balcon, premier rang, à un prix impossible en France : 3 euros. L’opéra fut inauguré en 1884.



Est joué ce soir Manon Lescaut de Puccini, œuvre très abordable qui ne devrait pas perturber notre débutant…Opéra en 4 actes, avec 2 entractes. S’il nous fallait donner une note, nous dirions 16/20 : voix superbes, orchestre parfait, décors…simples (mais avec une mention spéciale pour le troisième acte), jeux de lumière décevants. L’œuvre étant en italien et les sur titres en hongrois, la trame de la tragédie qui se joue se comprend aisément par le jeu des comédiens et la puissante musicale de Puccini… Romann avoue avoir pris "une claque"!



Pour notre dernier soir, nous sommes conviés à un anniversaire. A Budapest, ils sont souvent fêtés dans un bar, très rarement chez quelqu’un comme c’est plus la coutume en France. Direction donc le « Négyszaz » (le 400) : lieu prisé de la jeunesse Budapestoise, c’est une sorte de grand hangar au décor très épuré où le bar en U trône au milieu de la place.

Bières, Margharitas, Palinkas sont servis en nombre. DJ impeccable : jazz, soul, trip hop, latina, classic rock. Mélange musical hétéroclite dans un lieu « indus' » qui rappelle l’underground de certaines soirées berlinoises. "Happy people on da place !".



Après le café direction… Un "open air night dancing" dirons nous ; aux abords du Danube, de grands espaces ont été réservés afin de créer des lieux de nuit d’été loin des habitations, sans possibilité de tapages nocturnes. Nous entrons sur une immense terrasse, avec espaces couverts pour s’asseoir, fauteuils et canapés sous toit de verdure, ouvert au vent, 3 bars , le tout entourant une piste de danse simple, sans jeux de lumières mais qui ne désemplit pas. Ambiance plus que bon enfant, musique variée sans techno ni dance ! de Elvis à Shakira, de Grease à Jay Z… un vrai régal . Apres les nuits burundaises, camerounaises, nous découvrons la Budapest’s fever ; et ils savent y faire… Jusque tard, ou tôt…



Demain, décollage à 14h. La matinée sera consacrée à flâner une dernière fois dans les rues de Budapest, en quête de souvenirs ; ce sera chaussures « hand made » pour Thierry , et le classique « t-shirt/mug » pour Romann.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire